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Politique, business et maçonnerie : le représentant LR en Russie a tout mélangé

En tant que responsable des Républicains à Moscou, Alexis Tarrade avait accès au fichier électoral français. Selon nos documents, il a voulu le vendre à sa loge maçonnique. Il en a été renvoyé. En revanche, ce proche de Thierry Mariani est toujours au parti.

Une enquête d’Antoine Champagne et de Jacques Duplessy pour Médiapart.

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Autolib’, Vélib’, voies sur berge… Anne Hidalgo accumule les déboires et la facture sera salée

C’est la fin pour Autolib’. Les élus franciliens ont voté ce jeudi la résiliation du contrat de gestion des voitures électriques de Paris et sa banlieue par le groupe Bolloré. Ce n’est malheureusement pas le seul dossier mal géré par Anne Hidalgo.

C’était le dossier le plus lourd : Autolib’, la voiture électrique en autopartage. On savait le service déficitaire. On a découvert que c’était un gouffre. Selon les prévisions de l’exploitant, le groupe Bolloré, le déficit cumulé aurait pu atteindre 294 millions d’ici 2023. Devant un tel risque, Anne Hidalgo a décidé d’arrêter les frais : à sa demande, le conseil du Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole (SVAM) a résilié ce jeudi le contrat avec le groupe du milliardaire. Sauf que la facture de cette rupture pourrait être très douloureuse pour le contribuable. Marie Bolloré, la directrice d’Autolib’, l’a estimée à 300 millions d’euros. Soyons juste, c’est Bertrand Delanoë qui avait signé ce montage en 2011. Mais sa remplaçante et ex-première adjointe aurait pu s’inquiéter plus tôt.

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Radars – Dénonciation obligatoire pour les patrons : la loi bientôt scrutée par le Conseil constitutionnel ?

Réponse la semaine prochaine ! L’article L121-6 du code de la Route, qui oblige les patrons à transmettre « l’identité et l’adresse de la personne (…) qui conduisait » un véhicule de leur entreprise quand celui-ci a été « radarisé », est-il contraire à la Constitution ? Pour le savoir, il faudrait déjà que l’une des Questions Prioritaires de Constitutionnalité (QPC), déposées devant les tribunaux de Police, passe le filtre de la Cour de Cassation, qui doit la juger recevable avant de la transmettre au Conseil Constitutionnel. Des six qui ont été pour l’instant soulevées, il y en a encore trois en attente de son verdict. Le dernier attendu est prévu pour le 27 juin.

On en est à six. Six Questions Prioritaires de Constitutionnalité (QPC), soulevées sur l’article L121-6 du code de la Route, dont le principe est de contraindre depuis le 1er janvier 2017 les chefs d’entreprise à remettre l’identité du fautif quand un véhicule de leur flotte se fait flasher par un radar automatique. Six QPC déposées car les avocats de ces patrons considèrent que cette nouvelle loi est contraire à notre Constitution.

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Trois députées novices devenues pros ?

Cela fait donc un peu plus d’un an que ces trois députées issues de la société civile participent activement à la vie politique : elle légifèrent à l’Assemblée, prennent le pouls du pays dans leur circonscription et participent aux débats d’idées dans les médias. Progressivement, ces novices ont donc appris à maîtriser les dossiers, à esquiver les coups bas et acquis quelques bases de la langue de bois.

Pour autant, sont-elles devenues subitement des « pro » de la politique ?

Reportage paru sur le site de l’Express en juin 2018.

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Une note de l’Intérieur remet en question la légalité des voitures radar

Rédigée en mars 2017, par la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ), cette note remettait en cause le projet de refiler la conduite des voitures radar aux sociétés privées, en raison d’obstacles « dirimants » :

  1. « La délégation à des opérateurs privés de la conduite de véhicules équipés de radars mobiles est possible si elle est prévue par la loi ». Ce qui n’est toujours pas le cas…
  2. Le contrat présente un « risque fort d’être requalifié en prêt de main d’œuvre illicite au sens de l’article L. 8241-1 du code du Travail », un risque suffisant pour « constituer un obstacle dirimant à la mise en œuvre d’une telle opération qui aboutirait à la constitution d’un délit ».
  3. « L’impossibilité de contrôler et d’encadrer le prestataire et ses salariés, pour des motifs d’ordre public ».

L’article est à retrouver dans Le Canard enchaîné du 16 mai 2018.