Une web-série de Naïla Derroisné, Erasmo Salas Araneda et Nicolas Margerand en trois épisodes sur les luttes féministes au Chili à voir sur Reflets.info.
Il y a quelques jours, les Chiliens ont voté pour mettre fin à la Constitution de Pinochet et écrire une nouvelle page de leur histoire. Pour la première fois, une Constitution sera rédigée par autant de femmes que d’hommes.
Pour les Chiliennes, c’est une occasion unique d’accélérer la transition vers une société plus égalitaire. Discriminées dans tous les domaines, éducation, santé, politique et salaires, elles sont combattantes et ne cessent de se battre pour un pays plus juste.
Du droit à l’avortement au phénomène Las Tesis, les mouvements féministes se sont renforcés ces dernières années. Le 8 mars dernier, près de 2 millions de femmes, un quart des Chiliennes ont défilé dans tout le pays. Découvrez cette histoire riche en révoltes, découvrez ces Chiliennes qui se battent.
En 1967, les Soviétiques confinent trois volontaires dans un espace clos de 12m2 pendant douze mois. Objectif : simuler un vol interplanétaire Terre-Mars.
Plus qu’un nouveau média, le collectif de journalistes Extra Muros crée une nouvelle façon de produire, financer et diffuser de l’investigation indépendante. Leur objectif « révéler ce qui normalement resterait caché. Nous jugeons que l’information est un bien commun au service de l’intérêt général », défend Jacques Duplessy, président de l’association Extra Muros.
Ce nouveau modèle, c’est :
une indépendance totale. « C’est ce qui nous a réuni avec le site d’information, Reflets.info, qui coproduit notre premier documentaire ». Cette indépendance passe par un financement participatif. La volonté d’Extra Muros, c’est aussi de rapprocher les journalistes et les citoyens car « nous constatons un véritable engouement pour l’investigation journalistique » ;
une volonté de traiter des sujets complexes. « Nos sujets de prédilection, c’est la gestion des finances publiques, la corruption, le lobbying, la surveillance de masse, l’environnement ou la santé publique », détaille Antoine Champagne, le rédacteur en chef de Reflets.info ;
Des résultats. La première enquête coproduite par Extra Muros et Reflets.info a porté sur les marchés publics que l’État passe pour mettre en place le traitement automatisé des infractions, les radars automatiques. Cette enquête a donné lieu à un documentaire accessible gratuitement et à une série d’articles sur Reflets.info. Une enquête judiciaire est en cours suite à une plainte de l’association Anticor. Le film a déjà été vu par plus de 300.000 personnes et plus de 1000 contributeurs ont participé au travers de deux campagnes de financement participatif lancée par Extra Muros et Reflets.
Une nouvelle enquête est en cours dans le domaine de l’environnement. Difficile de vous en dire plus, car nous ne devons pas porter préjudice à notre travail d’enquête. Vous savez comme nous que le respect de l’environnement et l’écologie engagent l’avenir de notre monde. Cette enquête donnera lieu à une web-serie, à des articles et à un reportage photo. Pour mener ce projet à bien, nous avons besoin de vous.
Le 8 janvier 2020, nous diffusions notre premier documentaire d’investigation : « Radar, la machine à cash, scandales et gros profits » (70 minutes) simultanément sur Reflets.info, Médiapart et Caradisiac. Coproduit par Extra Muros et Reflets.info, ce film révèle les dessous des marchés publics que l’État a passé pour mettre en place ce système, véritable usine à PV. Des marchés publics dont on en parle jamais. Depuis cette date, plus de 300.000 personnes ont vu notre documentaire. Des enquêtes judiciaires sont en cours suite à des procédures lancées par l’association anticorruption Anticor.
Le budget global de cette enquête a été de 65.000 €. Mais il nous manque encore 23.000 € pour entrer dans les frais de ce film. Vous avez aimé ce film ? Soutenez l’investigation indépendante en faisant un don ici sur Reflets.info (don déductible à 66%). Entre les financements participatifs de Reflets.info et d’Extra Muros, vous êtes déjà plus de 1000 à nous avoir fait confiance ! Merci.
Vous pouvez découvrir la présentation de notre enquête ci-dessous :
Où va l’argent des radars ? Les radars sont devenus le synonyme de « pompes à fric », le symbole du ras-le-bol fiscal, d’une vie trop chère pour les Français. Un an après le début de la crise des Gilets Jaunes durant laquelle les radars automatiques ont cristallisé une partie du mécontentement, ce documentaire dévoile une facette jamais racontée du système : la gestion des marchés publics. Nous nous sommes intéressés à ces marchés du traitement automatisé des infractions. On en a répertorié plus d’une centaine depuis la naissance des radars en 2003. Grâce au député François Ruffin, nous avons pu pénétrer dans le centre de Rennes.
C’est un système très opaque, mais on a réussi à calculer que depuis 2009, ces contrats ont représenté une dépense de plus de 2,5 milliards d’euros. Documents confidentiels et inédits à l’appui, interviews d’acteurs politiques mais aussi de l’ombre – Claude Guéant, Nicolas Sarkozy, Thierry Breton, des préfets… – , c’est tout cela qui sera à découvrir à la rentrée de janvier ! Nous avons passé au crible ces contrats. Notre enquête met en lumière le laisser-aller de l’État dans la gestion de cet argent public et comment il a permis à des entreprises de surfacturer de nombreuses prestations. Notre enquête met aussi en lumière le « pantouflage » de deux anciens ministres (Thierry Breton et Francis Mer) et fonctionnaires qui, après avoir travaillé sur ce dossier des radars, sont partis dans les entreprises bénéficiaires de ces marchés publics. Deux plaintes déposées par l’association anticorruption Anticor ont conduit à l’ouverture de deux informations judiciaires. Des juges d’instruction doivent donc enquêter sur ces méfaits présumés. Les Gilets Jaunes se sont attaqués aux radars, notamment parce qu’ils protestaient contre l’abaissement de la limitation de vitesse à 80, imaginaient-ils l’ampleur du scandale financier qui se cache derrière ? Aujourd’hui encore, des marchés publics sont passés sans appel à concurrence, au détriment de toutes les règles de bonne gestion.
L’entreprise sino-norvégienne REC Solar a choisi d’installer à Hambach le plus grand complexe industriel d’Europe dédié à la fabrication de panneaux solaires de nouvelle génération. Le projet est suivi de près par Bercy dans le cadre du plan de relocalisation des secteurs industriels stratégiques.