LE CANARD ENCHAINÉ – Les accros au jeu enrichissent tous ceux qui les font jouer mais font rarement fortune.
Biogroup, le labo qui dit merci au Covid
La crise sanitaire a accéléré la concentration des laboratoires privés. Et généré de grosses marges. Né en Alsace, Biogroup fait partie des gagnants. Enquête parue dans Capital.
Notre collectif fêtera en juin prochain ses dix ans d’existence. Pour l’occasion, nous lançons nos « actus du mois« . Chaque mois, vous retrouverez sur notre site et nos réseaux sociaux nos dernières productions pour la presse, la télé, la radio ou le web. Pour cette première édition, il y en a pour tous les goûts : de l’enquête, de l’histoire, du grand reportage sur la ruralité, les autoroutes, les réfugiés afghans ou la religion… Chez Extra Muros, on ne s’arrête jamais de passer des coups de fil, n’en déplaise à Gérard Darmon.
Parce qu’il faut bien s’y coller, certains d’entre nous suivent l’évolution du Covid-19. Alors que Jacques Duplessy a tendu le micro à un épidémiologiste, le professeur Antoine Flahault, pour décrypter sur Reflets.info le (plus si) nouveau variant Omicron, Sandrine Chesnel se demande dans Témoignage chrétien s’il pourrait s’agir du “der des ders” (on ne vous cache pas qu’on croise les doigts 🤞). Quoi qu’il en soit, pendant que le variant se déployait, notre ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer préparait la rentrée scolaire depuis Ibiza. Dans les pages de L’Obs, Stéphanie Fontaine a cherché à savoir pourquoi.
S’il vous arrive de scroller sur Instagram, vous êtes peut-être déjà tombé sur un post promettant de devenir millionnaire en un temps record grâce au trading en ligne. Dans leur série “L’arnaque, elle est vite répandue”, dont les trois premiers volets sont disponibles sur Les Jours, Marjolaine Koch et Timothée de Rauglaudre ont enquêté sur ce phénomène qui séduit de nombreux jeunes. Éloïse Fagard, de son côté, est revenue pour l’émission Au bout de l’enquête, sur France 2, sur l’affaire Olivier Cappelaere, un chef d’entreprise qui a tenté d’assassiner, en l’empoisonnant, un octogénaire à qui il avait acheté un appartement en viager. Fidèle à ses marottes, Stéphanie Fontaine s’est penchée pour Caradisiac sur un argument récurrent dans le monde politique pour refuser la nationalisation des autoroutes : il suffirait d’attendre la fin des contrats avec les entreprises privées pour que l’État les récupère gratuitement. Petit spoiler : c’est faux ! Toujours dans la série “marottes”, Anne-Claire Poirier démonte huit idées reçues sur le nucléaire sur Vert, le média qui décrypte l’actualité écologique.
Chez Extra Muros, on aime beaucoup raconter l’histoire pour éclairer le présent. L’histoire politique, avec le difficile adieu au pouvoir de Valéry Giscard-d’Estaing (et son célèbre “Au revoir”) narré par Marjolaine Koch dans l’émission Affaires sensibles sur France Inter, ou encore une interview par Frédéric Brillet de l’ancien ministre socialiste Jean Auroux, qui livre dans le numéro de février de Liaisons sociales son regard sur l’évolution des lois portant son nom. Mais aussi l’histoire économique : celle des débuts de la désindustrialisation dans la sidérurgie lorraine, dans un épisode d’Affaires sensibles écrit par Judith Chetrit, ou encore celle du couple à l’origine des petits LU, biscuits de notre enfance, dans un article signé par Sandrine Chesnel dans le dernier hors-série de Pour l’Éco.
Ce mois-ci, on vous fait aussi voyager au Haut-Karabagh, le “jardin noir du Caucase” où s’est rendue Isabelle Souquet un an après la guerre pour Reflets.info, et en Allemagne d’où Héloïse Rambert raconte les progrès de la greffe d’organes porcins dans les pages du Point. Jacques Duplessy, lui, décrypte sur Reflets.info les problèmes de l’armée ukrainienne alors que les tensions avec la Russie connaissent un nouveau pic. Notre dernière recrue, Louis Carzou, parle sur Reflets.info, toujours, des drôles d’invités américains à une conférence sur… la souveraineté numérique en Europe.
En France, nous avons parlé d’insertion. Isabelle Souquet est allée tendre le micro aux réfugiés afghans sur France Culture, tandis que Marjolaine Koch revient dans Affaires sensibles sur la belle expérience des Territoires zéro chômeur longue durée.
On vous parle aussi de ruralité, avec un article de Judith Chetrit sur la lutte contre les violences faites aux femmes en une de La Gazette des communes, illustrée par notre photojournaliste Denis Meyer, et un documentaire suivant une apprentie agricultrice, à écouter sur ARTE Radio et réalisé par Yves Deloison.
La religion est également en bonne place dans nos productions du mois. Philippe Clanché parle des persécutions contre les chrétiens au Nigéria dans Réforme et du “synode sur la synodalité” voulu par le pape François, qui peine à démarrer, dans Témoignage chrétien. Morgane Pellennec, toujours dans Témoignage chrétien, interroge l’usage politique de la communion aux États-Unis par les anti-avortement, tandis que Timothée de Rauglaudre a donné la parole pour Reflets.info à un historien des religions sur le mythe du complot jésuite.
La suite le mois prochain !
Même au plus fort de la pandémie, l’Helvète n’a rien lâché, organisant en Suisse une tournée dépouillée dans des lieux insolites, à tarif libre. Nom de code : le Radeau des inutiles.
Sur le billet du concert, il était écrit Programme de bien être avec musique, vin et nourriture. Et c’est juste : en cette douce soirée de fin d’été, le paysage qui s’offre aux yeux pousse à la détente. Entre Lausanne et Vevey, l’or mat et le vert anglais des vignes du Lavaux, le gris-bleu du Léman, le brun sourd des montagnes, et au loin quelques touches de neige éternelle. On se croirait dans l’un des tableaux alpins du maître du genre, Alexandre Calame, peintre suisse du 19e siècle. A un détail près : au premier plan de ce panorama en cinémascope se dresse un radeau. Un vrai radeau de bois, comme suspendu au-dessus du lac, face aux montagnes. Sur le radeau, Stephan Eicher.
Ce soir-là, le prolixe suisse donne le dernier concert d’une tournée qui sort de l’ordinaire. Autofinancée, sans tourneur, sans billeteur, en plein air. Tarif libre, boisson et repas compris. Au plaisir des yeux s’ajoute donc celui du palais, puisque chacun des 70 spectateurs assis sous les tilleuls a reçu en arrivant un coffret de bois, préparé par Gilles Wannaz, vigneron ami d’Eicher, et propriétaire des lieux. Au menu : du Gruyère et du vin de Lavaux, évidemment, et d’autres petites choses délicieuses, terrines, gressins, fraises… Eicher grimpe sur le radeau, accompagné des fidèles Simon Baumann à la batterie, Simon Gerber à la basse et Reyn Ouwehand au piano. Pas de rideau, pas de coulisses, pas de chichis. “Je vous préviens il n’y aura pas de rappel, parce qu’on fait comme on veut” glisse, entre deux chansons, un Eicher très souriant, déjà comblé. La playlist s’égrène, les bouteilles de vin tournent. Le concert dure une heure ou deux, on ne sait plus, on a oublié le temps. Tout juste noté qu’entre le début et la fin du concert la nuit s’est invitée au spectacle, et qu’une guirlande de lumières s’est allumée tout autour du lac. On rentre à l’hôtel plus détendue qu’après un massage zen.
Musiciens : 1 – Pandémie : 0.
(la suite dans vos kiosques)
PS : cet article a été distingué par la revue de presse de France Inter le 2 novembre (à partir de 4’30)
Une information judiciaire a été ouverte en juin à la suite d’une plainte d’Anticor concernant Joëlle Garriaud-Maylam. En conflit avec l’un de ses collaborateurs parlementaires, qui l’accusent de harcèlement moral, la sénatrice LR a demandé une avance de près de 63 000 euros sur son enveloppe de frais de mandat pour ses coûts d’avocat en 2020.
La suite à lire dans La Lettre A.