Des vignerons font pousser le raisin sur des gravats. Et c’est du vin classé en AOC Côte de Provence et Bandol… A la vôtre ! Une enquête de Jacques Duplessy publiée dans le Canard Enchaîné.
Étiquette : déchets
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Provence : déchets sous les vignes
Le rosé des Côtes de Provence, c’est un vin d’excellence qui fait la renommée du sud de la France. Une renommée qui pourrait être salie par des morceaux de carrelage, de béton et d’autres objets plus surprenants : plastique de canalisation, gaine électrique. Ces dernières années, Robert Durand, le président d’une association écologiste, a dénoncé en justice des vignerons qui ont accepté d’utiliser des déchets d’entreprises de travaux publics pour façonner leur terrain.
JRI : Lizzie Treu – Photos : Cyril Marcilhacy
Pour regarder le reportage au 20 heures de France 2, cliquez ci-dessous.
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Les gravats de la colère
EXCLU VSD. Pratique souvent illégale mais lucrative, l’enfouissement de déchets du bâtiment sous des vignes au mépris des normes des appellations d’origine contrôlée est dénoncés par des associations de protection de l’environnement, des vignerons et des élus.
Une enquête de Jacques Duplessy pour VSD avec des photos de Cyril Marcilhacy.
Derrière le décor de carte postale, la Corse cache un tout autre visage. Une montagne de déchets non triés déborde des décharges.
Aux pieds des montagnes se trouve l’une des plus grandes poubelles de Corse. 400 tonnes de déchets y sont déversées chaque jour. Près de la moitié des poubelles de l’île arrivent ici à quelques kilomètres des belles plages de la côte est.
Une île saturée par les déchets, particulièrement l’été quand les touristes multiplient la population par dix. « En seulement quatre mois, 30 000 tonnes de déchets ont été déposées ici. Le sommet du tas d’ordures et de neuf mètres de hauteur, l’équivalent d’un immeuble de trois étages ».
Une activité lucrative
Chaque matin ici, les camions-bennes défilent. Une quarantaine en moyenne, qui viennent de tout le nord de la Corse. La société qui exploite le site ne s’en cache pas, c’est une activité lucrative : 200 000 euros de bénéfices nets par an.
300 000 tonnes de déchets sont enfouies en vrac chaque année. Les exporter serait trop couteûx. Quant à l’incinération, les élus sont partagés et la population hostile. Résultat, les ordures s’empilent et les nuisances se multiplient… Pour certains Corses, il est urgent d’agir, car c’est la beauté de l’île qui est en jeu. Seuls 20% des déchets sont à ce jour recyclés.
Reportage réalisé par Anne-Claire Poignard et Lizzie Treu.
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GDE : scandales et gros profits
Escroquerie présumée, déchets illégaux, ouverture de la plus grande décharge de broyage automobile à Nonant-le-Pin (Orne) : l’entreprise Guy Dauphin Environnement est au cœur de multiples scandales. Enquête.
Lire ici mon enquête avec Jean François Julliard dans le canard Enchaîné sur les curieuses pratiques de GDE.
Mon article dans Témoignage Chrétien (janvier 2015) sur le Front de résistance de l’Orne qui rassemble les opposants à la décharge de Nonant ici et mon interview sur la radio Tendance Ouest sur les collusions présumées entre GDE et le président du Conseil général de l’Orne, Alain Lambert et son ancien directeur de cabinet, ici. Les lettres échangée entre Alain Lambert et la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet sont ici et ici.
Cette enquête a fait l’objet d’un documentaire pour Pièces à conviction (France 3) en septembre 2014 réalisé avec Stéphane Girard (Production Tac Presse) que vous pouvez visionner ci-dessous.
