Jugé en avril prochain pour « non-dénonciation d’agression sexuelle sur mineurs » commises par un de ses prêtres, l’archevêque de Lyon, trop sûr de lui, incarne l’impuissance de l’institution religieuse à faire face publiquement à un mal qui les ronge depuis des décennies.
Philippe Barbarin prêchait (la bonne parole bien sûr) aux futurs prêtres en soutane de la très classique communauté Saint-Martin en Mayenne lorsqu’il a appris en ce 19 septembre une contrariante nouvelle. Le cardinal-archevêque de Lyon doit comparaître devant la 6e chambre correctionnelle du Tribunal de Lyon, du 4 au 6 avril 2018, pour non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs, des faits commis par un prêtre de son diocèse, Bernard Preynat. Comment une affaire aussi ancienne peut aujourd’hui faire vaciller la star de l’épiscopat français ? Et faire trembler, par ricochet, tous les évêques qui paniquent à la perspective de découvrir une brebis galeuse parmi leur troupeau….