La lutte contre le terrorisme est désormais une opportunité plus que lucrative pour les sociétés de sécurité. Pour le meilleur et pour le pire. Une enquête d’Antoine Champagne pour Marianne.
Auteur/autrice : Antoine Champagne
Journaliste, dinosaure du Net pour certains, pas trop mauvais en sécurité informatique, je m'intéresse également à l'évolution de la chose politique ou à la finance mondiale. Je suis par ailleurs le co-fondateur de www.reflets.info, un journal en ligne qui allie le monde des hackers à celui des journalistes, créant de nouvelles formes d’enquêtes journalistiques. Ce journal a été à l'origine de révélations sur la surveillance massive à l’échelle de pays entiers.
Rebaptisée Nexa Technologies ou Advanced Middle East Systems, Amesys qui avait vendu un système de mise sur écoute d’Internet à la Libye de Kadhafi, continue son commerce comme si de rien n’était. La procédure en cours pour complicité de torture n’a visiblement pas freiné Nexa Technologies. Elle vend à l’Egypte, le Qatar, le Maroc, a voulu vendre à la Turquie. Tous ces pays clients ont un point commun, ils sont fâchés avec les Droits de l’Homme et les opposants sont pourchassés.
Quand Lafarge composait avec Daech
Pendant la guerre, les affaires continuent… Le groupe Lafarge a composé (financièrement) pendant des années avec les différentes milices en Syrie. Jusqu’au jour ou, en 2014, son usine de ciment a été attaquée par Daesh. Les employés locaux ont été contraints de travailler dans des conditions effroyables et leur évacuation juste avant l’attaque n’a été possible que par leurs propres moyens.
Surveillance « profonde » sur Internet
L’ambiance à la mairie de Vittel est assez particulière. Les relations entre le maire, des adjoints et Nestlé sont un peu trop voyantes. Quant au premier adjoint aux Finances et à l’économie, il devait passer devant un magistrat dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Mais son cas sera finalement réglé devant un tribunal correctionnel… Il s’agit d’une affaire d’usage de faux en écriture et d’escroquerie dans le cadre de son activité professionnelle