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Quand Le Point censurait notre enquête libyenne…

Jacques Duplessy et Guillaume de Morant ont réalisé une grande enquête sur le financement par l’État français de l’hôpital libyen de Benghazi. Suite à sa publication dans le Canard Enchaîné et la revue Sang Froid, le Parquet national financier a ouvert une information judiciaire. L’Élysée de Nicolas Sarkozy est directement mis en cause. Un des dessous de notre travail n’aurait jamais dû être rendu public. Il concerne la censure de notre enquête initialement commandée par le magazine Le Point.

Quand Fabrice Arfi et Karl Laske du site Mediapart publient leur livre Avec les compliments du Guide (éd. Fayard), ils racontent que Le Point a censuré un article sur le financement de Sarkozy par Kadhafi. Il s’agissait d’une autre enquête que la notre. Immédiatement, le patron du Point, Étienne Gernelle, s’emporte et accuse Mediapart de colporter des « fake news », d’être un site complotiste, etc, etc. Nous avons alors décidé de raconter que nous avions été, nous aussi, victime de cette pratique… du Point !  Habituellement, quand cela arrive, les pigistes ne disent rien et vont voir ailleurs. Il y a encore assez de journaux en France pour qu’on trouve preneur d’une bonne enquête. Mais s’en prendre à un media qui fait bien son travail, qui ne vit d’aucune publicité mais uniquement de la confiance du public, cela nous était insupportable.

C’est pourquoi nous avons décidé de parler.

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Antoine et Vincent, les otages sacrifiés ?

Les parents d’Antoine de Léocour et sa soeur Catherine se recueillent devant la stèle édifiée dans le cimetière de Linselles en hommage aux deux enfants du pays.

Six ans après la mort de leurs fils, kidnappés au Niger par des terroristes d’Aqmi, les parents d’Antoine de Léocour et de Vincent Delory envisagent d’attaquer l’État français en justice. Ils reprochent aux autorités de l’époque de leur avoir caché la vérité sur l’intervention militaire, menée en plein désert par les forces spéciales françaises, pour libérer les deux otages. Selon eux, l’opération, qui s’est soldée par leur élimination, était destinée à donner un coup d’arrêt aux enlèvements dans la région.

Une enquête de Jacques Duplessy et Arnaud Guiguitant pour VSD (photo : Olivier Touron).

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Abu Dhabi : Kaq, itinéraire d’un flambeur

L’homme d’affaires Khadem al-Qubaisi, dit “KAQ”, acteur clé de l’un des plus grands scandales politico-financiers du moment, a été pendant le quinquennat Sarkozy l’un des interlocuteurs privilégiés de l’Etat français dans le Golfe.

Une enquête de Lionel Lévy et de Jacques Duplessy pour le magazine Marianne

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Politique

Libye : l’étrange parcours des millions français

C’est une nouvelle affaire libyenne du clan Sarkozy. En 2007, la première dame, Cécilia Sarkozy, réussit un formidable coup médiatique en parvenant à faire libérer les fameuses infirmières bulgares. Ce que l’on sait moins, c’est qu’un chèque de 30 millions d’euros a été signé sur ordre de l’Élysée pour développer un hôpital à Benghazi. Un projet financé sans appel d’offres, en toute opacité avec d’étranges bénéficiaires.

Une enquête de Jacques Duplessy et Guillaume de Morant publiée dans le premier numéro de la revue Sang Froid. Qui a donné lieu à un droit de réponse de la société IMPE.

Nous avons retrouvé la famille de Patrice Réal, le responsable sécurité d’IMPE assassiné à Benghazi.

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Libye : l’étrange parcours des millions français

SANG-FROID – C’est une nouvelle affaire libyenne du clan Sarkozy. En 2007, la première dame, Cécilia Sarkozy, réussit un formidable coup médiatique en parvenant à faire libérer les fameuses infirmières bulgares. Ce que l’on sait moins, c’est qu’un chèque de 30 millions d’euros a été signé sur ordre de l’Élysée pour développer un hôpital à Benghazi. Un projet financé sans appel d’offres, en toute opacité avec d’étranges bénéficiaires.

Une enquête de Jacques Duplessy et Guillaume de Morant publiée dans le premier numéro de la revue Sang Froid. Qui a donné lieu à un droit de réponse de la société IMPE.