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Le « M. Contravention » faisait payer ses PV par l’administration

Le préfet Jean-Jacques Debacq, qui dirige l’usine à procès-verbaux issus des radars automatisés, a fait payer par son administration les contraventions routières du dimanche dont son véhicule de fonction a fait l’objet et échappe au retrait de point sur son permis de conduire.

Article paru dans Mediapart à lire ici.

Retrouvez tous mes articles sur cette affaire :

  • La justice ouvre une enquête sur les marchés publics des radars automatiques (Mediapart – 1er octobre 2016)
  • Radars automatiques : une plainte d’Anticor vise Thierry Breton, PDG d’Atos (L’Express – 23 décembre 2015)
  • Radars automatiques : Capgemini remplace Atos (L’Express – 4 novembre 2015)
  • Radars, amendes : OPA sur les PV (L’Express – 23 juin 2015) : Le traitement automatisé des infractions routières rapporte gros à l’Etat… mais aussi à des entreprises privées comme Atos, qui détient un monopole de fait sur la gestion du centre national installé à Rennes. Un rapport confidentiel (de l’Inspection générale de l’administration – IGA) pointe les faveurs dont a bénéficié la société informatique depuis douze ans. Révélations.
  • L’ex-Monsieur Radars dans le radar de la justice (Le Canard Enchaîné – 14 mai 2014) : Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire le 19 novembre 2013 pour faux et usage de faux, ainsi que détournement de fonds publics, à l’encontre de Jean-Jacques Debacq, l’ancien directeur de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai).
  • Les contrats passés par “Monsieur PV” intriguent le ministère de l’intérieur (Mediapart – 5 novembre 2013)