Photo: Stéphane Dubromel
Depuis la rue de l’Ourcq, située à deux pas du Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans le 19e arrondissement, on ne distingue rien: il faut franchir la lourde porte d’un immeuble haussmanien et rejoindre une cour intérieure pour la découvrir. La Clinique du musicien fait dans la discrétion: « Des artistes connus sont venus consulter chez nous mais ne comptez pas sur moi pour vous dire lesquels », annonce d’emblée son directeur, le docteur André-François Arcier. Ici pas de brancards, de perfusions, d’infirmières ou de médecins en blouse blanche, les consultations ont lieu dans un décor élégant où tout rappelle la musique. Dans la salle d’attente où vous lirez forcément des revues musicales, il ne faut pas s’étonner d’entendre au loin les notes d’un piano à queue, le son si reconnaissable d’une cornemuse, les mélodies d’un violon ou les percussions d’une batterie. « Certains de nos patients viennent avec leurs propres instruments, on peut ainsi voir d’où proviennent leurs maux et corriger leur position le cas échéant », continue-t-il.
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